Le Rohan "Terre des Chevaux"

Le Rohan est un mot dérivé de l’elfique Rochand, signifiant « Terre des Chevaux »

"Au bas, ils arrivèrent avec une étrange soudaineté sur l’herbe de Rohan. Elle se soulevait comme une mer verte jusqu’au pied même de l’Emyn Muil. A la fin de sa course précipitée, le ruisseau se perdait dans une épiasse couche de cresson et d’autres plantes aquatiques."

Cette contrée porte plusieurs noms. Les gens de l’extérieur l’appellent Rohan, mais les autochtones la nomme plus volontier Riddermarck – ou bien tout simplement Marck, traduit en français par la Marche.
Autrefois, le Rohan était une province du Gondor nommée Calenardhon, mais après une bataille victorieuse, l’Intendant Cirion offrit cette terre à Eorl en reconnaissance de son aide, et les deux se jurèrent alors allégence en cas de besoin. C’est en souvenir ce cela que dans Le Seigneur des Anneaux, Théoden, Roi de la Marche, vient en aide au Gondor lors du siège de Minas Tirith.
La principale ville du Rohan est Edoras, bien qu’avant le trône du Roi se trouvât à Aldburg :

"Ces demeures s’appelent Edoras, dit Gandalf, et ce château d’or est Meduseld. C’est là que réside Théoden, fils de Thengel, roi de la Marche du Rohan."

Edoras est évidement une ville où le cheval est omniprésent. Non seulement Meduseld dispose de formidables écuries, mais encore le lieu même est tout emprunt de ce respect pour les chevaux. L’idée est bien rendue au travers des décors, soucieux du moindre détail : les accoudoirs du trône sont en forme de chevaux :
les pignons de l’entrée de la ville également. Sans compter les nombreuses bannières et oriflammes du Rohan représentant un cheval – ou une tête de cheval :
Avant de parler des habitants du Rohan, citons cette légende, structure de l’identité du Riddermarck. Le tout premier Roi du Rohan, Léod, trouve un poulain magnifique qu’il nomme Felarof. Ce cheval, issu de Nahar (le premier de tous les chevaux, monture du Valar Oromë qui lui aurait permis de découvrir les Elfes), avait une robe blanche le jour et argentée la nuit, et comprenait le langage des hommes. Essayant de le monter, Leod se fit jeter à terre et tuer. Eorl, son fils, traque alors le cheval meurtrier, le capture et lui demande, en rétribution de la mort de son père, qu’il se laisse dompter par lui.
Felarof accepta et fut à l’origine de la plus pure race de chevaux – les Méaras, qui ne tolèrent d’être montés que par les Rois de la Marche. Seul Shadowfax contrevient à cette règle en obéissant docilement à Gandalf – ce qui n’est pas sans déplaire à Théoden…

Les Rohirrims (Un rohir est un seigneur qui monte un roch, significant cheval. Rohirrim est donc un mot qui pourrait être traduit par Chevalier), dresseurs de chevaux et excellents cavaliers, semblent jaloux et possessifs concernant leur monture : Eomer, par exemple, est désaprouvé par certains des cavaliers de son eored (division militaire des Rohirrim, normalement constituée de cent vingt cavaliers) lorsqu’il propose de prêter des chevaux à Aragorn, Legolas et Gimli :

"Quand Eomer parla de prêter les chevaux de rechange aux étrangers, ses hommes furent étonnés, et ils échangèrent maints regards sombres et dubitatifs [...] – Cela peut convenir à ce seigneur de la race de Gondor qu’il affirme être, mais qui a jamais vu donner un cheval de la Marche à un Nain ?"

Les Rohirrim peuvent donc paraître un petit peu rustre au regards d’habitants de villes à l’architecture raffinée comme Minas Tirith ou Osgiliath. Mais Aragorn en fait cette description sensible :

"Ils sont fiers et opiniâtres, mais aussi loyaux et généreux de coeur et en action ; hardis mais non cruels ; sages, mais ignorants, n’écrivant pas de livres, mais chantant beaucoup de chansons..."

Les Rohirrim disposent donc bien de cette vaillance et de cette loyauté de coeur indispensable à tout bon chevalier – et du respect infini pour sa monture, comme tout bon cavalier.
Les chevaux du Rohan, souvent des Méaras de la plus pure branche :

"Leurs chevaux étaient de grande stature, forts et bien découplés ; leur robe grise luisait, leur longue queue flottait au vent, leur crinière était nattée sur leur fière encolure."

Ils sont rapides et alertes. Ils se jettent au coeur des combats sans crainte, guidés par la main sûre et ferme de leur cavalier. Tous deux sont en parfaite intelligence. Snowmane – le cheval de Théoden – est le seul à faillir vraiment, lorsqu’il s’effondre sur les champs de Pelennor, écrasant sous lui son propre cavalier. Eowyn, qui descend tout juste de Windfola – joue son rôle psychopompe en fermant les yeux de son oncle. Les noms des chevaux du Rohan sont toujours évocateurs des qualités que présentent les Méaras : Snowmane signifie « crinière de neige », Windfola évoque un poulain (fola est le terme en ancien anglais pour foal – poulain), Firefoot, le cheval d’Eomer, est traduit par Pied Ardent...

ah voilà, l'histoire de rohan vient à mon secours pour ma devise
pour nos chevaux, nos coeurs et nos fréres

c'est beaucoup mieux que
"à nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent"

(devise de la cavalerie francaise)

Haggard

huhu

sans oublier les escaliers^^

je suis fier d'etre un rohirrim